Shenyang, 2003.
Shenyang, 2003.
“Changement sur la feuille de route : impossible de trouver une place en couchette pour les trois prochains jours pour le train de Pékin depuis Haerbin. Lutte de tout les instants pour se faire comprendre à la billeterie. Heureusement, ils ont mis des gardes devant les comptoirs pour faire respecter l’ordre de la file d’attente. Qui n’a jamais acheté de billet de train en Chine, ne peut comprendre l’avancée au front du guichet.
J’arrive donc un jour de pluie à Shenyang, la capitale de la province du Liaoning qui a été le centre de l’industrie lourde chinoise. Je passe la journée de dimanche à boire du thé et à zapper les programmes sur la TV. Vivement demain.
Lundi : je n’ai pu visiter que deux usines depuis mon arrivée. Il faut dire que le poste de garde à l’entrée des usines filtre davantage qu’à Datong. Mais, il y a toujours des failles au niveau des contrôles (genre l’entrée par la voie ferrée, un grand classique). Toujours le même intérêt pour ces énormes complexes industriels où l’ouvrier chinois se fond et se confond dans un décor du XIXe siècle.
Je m’en vais demain sur la route de Datong avec ses mines de charbon. Retour en été, histoire de sentir la brise chaude chargée de poussière et de suie, de revoir la ville baignant dans une lumière voilée par les nuages de charbon. Cela fera la quatrième fois que j’y retourne. Un plaisir que je vous souhaite à tous.”
Shenyang, 28 juillet 2003.